PARIS, 19 décembre 2023 (APMnews) - La part de cas asymptomatiques de lymphogranulomatose vénérienne a augmenté en France entre 2020 et 2022 pour atteindre 50%, ce qui justifie de rechercher ce pathogène devant tout échantillon anorectal positif à Chlamydia trachomatis, selon une enquête nationale dont les résultats ont été présentés lundi, à la Réunion interdisciplinaire de chimiothérapie anti-infectieuse (Ricai) à Paris.

La lymphogranulomatose vénérienne (LGV) est une infection sexuellement transmissible (IST) due à Chlamydia trachomatis qui se traduit le plus souvent par une rectite.

En France, un dépistage universel de la LGV a été déployé entre 2010 et 2015 chez tous les patients ayant un échantillon anal positif à Chlamydia trachomatis, puis, à partir de 2016, ce dépistage a été restreint aux patients présentant des symptômes anorectaux ou vivant avec le VIH, qui étaient les plus touchés par la LGV.